La salle
Le sol est conforme à la norme AFNOR NFP 90 203. Il est plan (pas de bosses ou de creux) et horizontal, recouvert d’un matériau non glissant et bien fixé (décollement de lattes ou de plaques de linoléum, carrelage cassé). La hauteur sans obstacle (luminaires, poutres, etc.) doit être de 4,5 m minimum. Les murs doivent être recouverts d’une teinte pastel, mate et uniforme sur au moins 3 m de hauteur.

La table de jeu

C’est une table rectangulaire (2,74 m de long sur 1,525 m de large), dont le côté supérieur est situé à 76 cm au-dessus du sol. La surface de jeu est de couleur foncée et mate, généralement bleue ou verte. Elle est entourée d’une bande blanche de 2 cm de large, appelée “ligne de fond” sur les bords les plus étroits de la table, et “ligne de côté” pour les 2 autres côtés. Elle est divisée en deux camps identiques par un filet de 15,25 cm de haut, débordant de chaque côté. Chaque demi-table est elle-même divisée en deux par une mince bande blanche, qui ne sert qu’au service dans le cas du jeu en double : dans ce cas, la balle doit commencer dans la partie droite de la demi-table et arriver dans la partie opposée en diagonale de la demi-table adverse.

La balle

C’est une sphère parfaite en plastique à partir de la saison 2016 – 2017 (anciennement en celluloïd) de couleur orange ou blanche d’un diamètre de 40 mm ; elle pèse 2,7 g.

La raquette

Sa forme, sa dimension et son poids ne sont pas réglementés. Le corps de la raquette, ou « bois », doit être plat et rigide et être composée d’au moins 85% de bois naturel. La ou les faces utilisées pour frapper la balle doivent être recouvertes d’un revêtement en caoutchouc d’un seul tenant, d’épaisseur et de couleur uniforme. Obligatoirement une face est rouge vif, l’autre noire (Si une face ne comporte pas de revêtement il est interdit de s’en servir pour frapper la balle et elle doit être peinte de la couleur opposée au coté possédant un revêtement). Entre le revêtement et le bois, il est fréquent d’avoir une épaisseur de mousse synthétique. L’ensemble revêtement + mousse forme la « plaque ». Les fédérations publient chaque année une liste des revêtements autorisés.\r\nLes plaques et les bois sont choisis en fonction du style de jeu recherché : on distingue le jeu offensif (jeu rapide mais peu de contrôle de la balle), le jeu défensif (bon contrôle mais balles plus lentes) et le jeu allround (vitesse moyenne et contrôle correct). On considère généralement que les plaques sont responsables à 80 % du style de jeu, et le bois 20 %. Il est à noter que les joueurs peuvent en plus utiliser des colles spéciales dont le solvant influe sur l’élasticité des plaques. Ceci a pour résultat d’augmenter la vitesse de frappe ou l’amplitude des effets. Ces colles ne sont efficaces que quelques heures au mieux pour donner tout leur potentiel.\r\nPour désigner une raquette de tennis de table, on utilise fréquemment le terme « palette ».

Le revêtement

Le revêtement fait l’objet d’un soin particulier : c’est lui qui est au contact de la balle et qui donne le plus de sensations. Il existe plusieurs types de revêtements :

le picot long : le caoutchouc est composé de petits plots disséminés régulièrement sur la surface du caoutchouc qu’on appelle des picots. La hauteur des picots est identique pour un revêtement, mais il existe plusieurs hauteurs de picots. Historiquement, ce sont les premiers revêtements en caoutchouc qui sont apparus. Les picots donnent à la balle un effet “flottant” déstabilisant pour l’adversaire: sa spécificité est de renvoyer l’effet inverse de celui mis par l’adversaire : une balle liftée revient coupée et inversement.

le soft : revêtement avec des picots très courts qui permet un jeu à base de frappe ou de contre à la table. Il est parfois utilisé pour défendre loin de la table.

le picot mi-long : revêtement hybride entre le soft et le picot long, il permet un jeu déstabilisant à base de balles flottantes mais il permet aussi un jeu à base de contre ou de frappe sans ou avec très peu de rotation.

le backside ou picot retourné : le picot est collé sur la mousse, et on joue avec le côté lisse du revêtement ; c’est de loin le revêtement le plus répandu et le plus facile à prendre en main, du moins pour les revêtements les plus courants.

l’antitop : c’est un revêtement très lisse de type “backside”. Sa particularité est de ne pas etre sensible à l’effet mis par l’adversaire; la contrepartie est qu’il ne permet pas de mettre de la rotation dans la balle. Il est autorisé d’avoir un type de revêtement différent sur chaque face de la raquette. Seuls certains revêtements sont autorisés en compétition, la liste des revêtements autorisés est disponible sur le site de la fédération internationale.

Le matériel individuel

En dehors de la raquette, le tennis de table, sport d’intérieur, exige simplement d’avoir un tee-shirt, un short, des chaussettes et des chaussures de sport. C’est donc un sport peu onéreux pour les débutants. Les joueurs plus confirmés achètent une housse de protection pour préserver les revêtements de l’usure et des chocs, des chaussures plus adaptées, une petite serviette de bain pour éponger la sueur. Parmi les achats à faible durée de vie, on notera : les balles d’entraînement, des plaques de rechange (un des principaux investissements), de la colle rapide (qui accélère la vitesse des balles).

Le matériel collectif

  • Des séparations, d’une hauteur uniforme d’environ 75 cm, qui entourent l’aire de jeu, ou séparent les aires de jeu quand il y en a plusieurs. Ces petits « murs » très légers (un arceau de métal creux qui soutient une bâche plastique arrivant au ras du sol) gardent les balles dans l’aire de jeu, pour limiter le déplacement et éviter qu’elles perturbent le déroulement d’un autre match.
  • Un marqueur, panneau composé de deux séries de chiffres (1 à 25 en général) utilisé par l’arbitre d’un match pour afficher le score de chaque joueur et le nombre de sets gagnés.
  • Une table d’arbitrage pour poser le marqueur.
  • Dans les rencontres officielles, une feuille de match qui récapitule tous les matchs et les résultats obtenus lors d’une rencontre entre deux équipes.